Un social
business, tel qu'il est défini, doit prendre en considération l'impact social
et environnemental mais encore faudrait-il pouvoir le mesurer et disposer
d'indicateurs permettant de le quantifier. La notation extra-financière de la
structure doit être au moins aussi importante que ses bénéfices. L'entreprise
peut bien entendu communiquer sur son impact social et environnemental mais
cela ne peut s'arrêter à une simple démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).
Les agences de
notation extra-financière, dont l'activité principale est de fournir une
évaluation des sociétés portant sur leurs performances en matière de RSE,
d'engagement social et environnemental, renseignent les investisseurs sur ces
critères. Cependant, ces agences et leurs notations n'auraient en réalité que peu d'impact sur la
décision des investisseurs et ne serait ni plus ni moins qu'un "outil de communication".
Un social
business serait en concurrence avec une entreprise "normale", cependant le fait que celui-ci produise un bienfait social ou environnemental
devrait être un atout indéniable voire un avantage concurrentiel car il est
l'essence même du projet social business. Il est impensable d'évaluer un social
business seulement par rapport à son retour économique.
Certains ont
déjà travaillé sur la quantification de l'impact extra-financier et il existe
des outils pour mesurer l'impact social d'une action tel que le "Social Return On Investment" (SROI).
Il s'agit de "valoriser en termes
monétaires le rapport entre les budgets consacrés à l'aspect social d'une
action et les apports sociaux qu'elle a générés sur le territoire ou elle a été
mise en place".
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